Les 12 et 13 juin 2010

Sur le thème de la méditation, une Fête du Bouddhisme réussie

Septième édition de la Fête du Bouddhisme, eh oui, déjà.
A la fois si semblable et si différente.

Ainsi, cette année, une nouveauté a été « la baignade du Bouddha ».
Le centre Kwan Um, en la personne de son abbé Federico Procopio, a apporté une statue du Bouddha enfant, une vasque pleine d’eau et trois jolies petites louches en bambou. Cela a permis aux personnes le souhaitant d’offrir les ablutions au Bouddha, à l’imitation de Brahma et des autres Dieux indiens qui autrefois, à la naissance du jeune Prince Siddartha, accoururent pour lui faire cette offrande purificatrice.

La tradition est maintenant installée d’ouvrir et de clore la Rencontre par des cérémonies célébrée en commun par les différentes écoles bouddhistes présentes. En pâli ou en sanskrit, en japonais, chinois, coréen, tibétain, vietnamien et même en français, soutras et hommages sont chantés à la gloire du Bouddha, et dédiés à la paix en chacun, pour chacun.

Samedi, l’invité d’honneur était le Frère dominicain Thierry-Marie Courau, prêtre référent de l’Eglise catholique auprès de la communauté bouddhiste, et par ailleurs Directeur de l’ISTR - Institut de Science et de Théologie des Religions - où il assure lui-même d’excellents cours sur le bouddhisme.
Symbole de l’ouverture à l’autre, Frère Thierry-Marie adressa à l’assemblée un message de sympathie où, à son accoutumée, il jongla avec art entre érudition et humour.

Le Rév. Olivier Wang-Genh, de la tradition Zen Soto, et le Vén. Nyanadharo, moine de la forêt Theravada, mirent ensuite à contribution leur propre expérience pour mettre en lumière l’interaction, pour les bouddhistes, entre « méditation et vie quotidienne ». La valeur n’attendant pas les années, au moment des questions-réponses, un tout jeune garçon créa la surprise en lançant le débat avec aisance et clarté.

La journée se termina en point d’orgue avec un concert exceptionnel au profit de l’UBF, pour financer les ô combien nécessaires travaux de restauration de la Pagode.
Le titre Lumières d’été s’avéra finalement judicieux car le soleil se décida enfin à sortir de derrière les nuages, pour illuminer les visages des artistes en train de chanter magnifiquement un extrait de la Flûte enchantée.

Dimanche, Minh Tri Vô, du Village des Pruniers, et Geneviève Hamelet, disciple de Gyetrul Jigme Rinpoche, passionnèrent leur très nombreux auditoire avec le thème « Méditation et santé ».
Le maître mot ? La pleine conscience, ou « comment apprendre à faire rien » - à ne surtout pas confondre avec « ne rien faire », expliqua Minh Tri citant son ami le Père bénédictin Benoit Billot.

En alternance avec les nourritures spirituelles, Monsieur Vô du Foyer du Vietnam (80 Rue Monge) et Soeur Thanh Nghiem de la Pagode Linh Son (Joinville) rivalisèrent en art culinaire pour réjouir les papilles, tous les bénéfices issus de la vente des repas étant offerts par eux à l’UBF, pour participer aux travaux de restauration.

Mais rien n’aurait pu être possible sans la petite équipe des dévoués et efficaces bénévoles, issus de divers centres membres de l’UBF.

Revenir en haut