2544, 2543, 2127, 2000 ou … 2003 ?

Vesak 2000 - Les calendriers bouddhistes

Extrait d’Actualité Bouddhiste n° 13 - avril 2000

Dans un passionnant article paru dans Actualité Bouddhiste n°13, page 4, Jean-François Gantois invitait ses lecteurs à une « petite excursion dans le labyrinthe de nos calendriers ».

En résumé :

  • Les écoles du Theravada font commencer l’année à la nouvelle lune de mai-juin, selon la tradition indienne ; elles célèbrent donc simultanément le Vesak et le Nouvel An.
  • Les écoles du Mahayana, y compris du Vajrayana, font commencer l’année à la nouvelle lune de février-mars, selon la tradition chinoise. A noter : les calendriers chinois et himalayens peuvent accuser un décalage allant jusqu’à une lunaison (environ une fois tous les trois ans).

En ce qui concerne la datation, le point de départ des calendriers du Theravada et du Mahayana est semblablement le parinirvana du Bouddha. Une exception pour confirmer la règle : les tenants tibétains du Vajrayana partent non de la vie du Bouddha, mais du premier roi du Tibet, 417 ans plus tard.

La date retenue en France depuis que le Vesak est admis par les autorités françaises comme jour de fête officiel pour les fonctionnaires bouddhistes, est la pleine lune de mai.

En l’an 2000, c’est à la Pagode Linh Son de Joinville-le-Pont que l’UBF a célébré le Vesak, le dimanche 14 mai à partir de 14 h.

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