Vesak 2009 - Spectacle : La Vie du Bouddha

par Olivier Germain-Thomas

Cette Vie du Bouddha a été gracieusement composée par M. Olivier Germain-Thomas pour le spectacle donné à l’Hôtel de Ville de Paris le samedi 16 mai, dans le cadre de Vesak 2009

Livret de Olivier Germain-Thomas

- I - La naissance

Vers le sud, bordée de temples, la riche vallée du Gange, la déesse Gangâ, dont le cours nourricier et capricieux est une leçon d’impermanence. Sur le fleuve, la ville sainte de Bénarès [Varanasi] d’où les corps partent en fumée avant de revenir dans le cycle des vies. Au nord, l’Himalaya, la plus haute chaîne du monde, demeure des dieux et des sources. Entre les deux, dans le Teraï, vers le 6e ou le 5e siècle avant notre ère, un petit royaume dont le roi est Shuddhodana, chef de la tribu des Shâkya, et la reine Mâyâ. Elle attend son premier enfant. Par une nuit de pleine lune, lors de la saison des pluies, elle rêve d’un éléphant blanc. Les devins sont consultés. Ils répondent que Mâyâ donnerait naissance à un fils qui deviendrait soir un grand monarque, soit un grand sage. Naturellement, le roi souhaite un successeur. Quelques jours avant le terme, la reine se rend dans sa famille pour accoucher. Elle traverse le jardin de Lumbinî quand elle sent le moment venu. Elle se retient à la branche d’un arbre tandis que le bébé, le prince Siddhârthâ*, sort de son flanc droit. Les dieux principaux de cette époque, Indra et Brahmâ descendent du ciel pour donner son premier bain à celui qui deviendra le Bouddha. Puis l’enfant se met debout et fait sept pas dans chacune des quatre directions, signe de son pouvoir sur la terre. Menant une vie ascétique dans les montagnes qui se dressent à l’horizon, un grand sage, Asita, apprend cette naissance. Il quitte sa solitude de roches et de glaces et vient s’incliner devant celui qui transmettra aux humains la voie de la libération.

- II - Le palais du père. Le mariage

Sept jours après la naissance du prince Siddhârthâ, sa mère, Mâyâ, meurt. L’enfant est élevé par sa tante maternelle [Mâhâprajapatie]. Il est formé pour devenir un responsable politique et un homme accompli. Il reçoit des enseignements sur toutes les formes d’art et suit son père dans ses activités. À l’âge de sept ans, il vit une expérience qui le marque, une expérience de compassion en observant le dur labeur des paysans et la lutte impitoyable que les animaux mènent entre eux pour leur survie. La force de son ouverture vers tous les êtres est telle qu’il arrive même à sortir de l’emprise du temps. Dans le palais, il est sujet à des accès de mélancolie. Son père alors se souvient avec inquiétude de l’une des deux hypothèses du devin. Il ne voudrait pas que son fils renonce au pouvoir. Une belle épouse n’est-il pas le moyen d’attacher l’homme aux réalités terrestres ? Le roi décide de le marier tandis qu’il vient d’atteindre sa seizième année. Une jeune fille, Yashodarâ, lui avait donné des fleurs d’un geste élégant qui avait ému son cœur. Mais la grâce se mérite. Un concours est donc organisé, selon la coutume, avec d’autres prétendants. Siddhârthâ gagne toutes les épreuves jusqu’à la dernière qui consiste en un tir à l’arc. Une source jaillit sur le lieu où se plante la flèche après avoir traversé la cible. [Cette source tient une place importante dans la recherche spirituelle. La trouver serait d’un grand profit. Pour un esprit ouvert aux réalités intérieures, il est possible de considérer que chacune des sources sur notre route peut être celle où est arrivée la flèche…] Mariage, festivités, vie facile entre une épouse aimante et toutes sortes d’autres plaisirs que les humains recherchent, mais qui n’apportaient pas la plénitude à laquelle aspirait le jeune prince. À 29 ans, après 13 ans d’un mariage considéré comme délicieux, et alors qu’il vient d’avoir un fils, Râhula, le prince Siddhârthâ fait quatre rencontres qui vont changer son destin, celui de l’Inde, celui de l’Asie et peut-être aujourd’hui celui de l’Occident. Il va découvrir la réalité de la condition humaine. Le voici qui sort sur son char avec son cocher, Chandaka. Il aperçoit un vieillard qui souffre et dont la peau est flétrie. Il demande à Chandaka si cet état est celui de tous les hommes à la fin de leur vie.

  • Oui, maître, c’est ainsi, nul n’échappe à la vieillesse.

Quelques jours plus tard, Siddhârthâ sort à nouveau. Il rencontre un malade secoué par la fièvre.

  • Chandaka ?
  • Oui, maître, c’est ainsi, nul n’échappe à la maladie

Nouvelle sortie, et c’est la rencontre d’un mort.

  • Chandaka ?
  • Oui, maître, c’est ainsi, nul n’échappe à la mort.

Enfin, ils croisent un homme aux cheveux et à la barbe rasés qui porte la robe d’un moine et tient un bol à la main.

  • Chandaka, quel est cet homme au visage épanoui ?
  • C’est un ascète errant. Il a dompté ses passions, il est en paix avec lui-même et avec le monde. Il éprouve de l’amour pour tous les êtres vivants.

De retour au palais, le prince est pris d’un grand trouble. À quoi servent les richesses ? À quoi bon les attachements si l’on doit perdre les personnes auxquelles on tient ?

- III - Le Grand Départ

Après les quatre rencontres fondatrices : la vieillesse, la maladie, la mort et la sérénité d’un moine errant, le prince a compris qu’on lui avait caché bien des aspects du tragique de la vie. Il doit quitter le palais de son père et rechercher par lui-même une issue face à ce qu’il a découvert. Sa décision est renforcée la nuit par le spectacle des servantes endormies dans une salle. Comme elles sont repoussantes maintenant qu’elles sont abandonnées au sommeil dans des poses désordonnées ! Ainsi, leurs grâces étaient donc fabriquées ? Ces femmes charmeuses, elles ne sont plus au naturel, que des corps voués à disparaître… Il demande à Chandaka de préparer son cheval et de mettre des tissus sur ses sabots afin de quitter sans bruit ce lieu d’un bonheur artificiel. Arrivé loin de la ville, il se dépouille de ses vêtements princiers qu’il offre en échange d’un simple pagne.

  • Chandaka, maintenant je n’ai plus besoin de t’avoir à mon service. Retourne au palais, dis à mon père et à mon épouse que je reviendrai quand j’aurai trouvé la voie de la délivrance.
  • Maître, je….
  • Allez, va !

- IV - L’errance. L’ascèse. Le renoncement à l’ascèse.

Quasi nu, celui qui devait hériter d’un petit royaume, jeune père à l’épouse admirable, le voici qui erre maintenant dans le nord de l’Inde à la recherche d’une réponse à la question du : comment vivre ? Il marche, il marche, il rencontre plusieurs maîtres dont l’enseignement ne le satisfait pas. Puis il fait la connaissance d’un sage qui pratique et transmet des ascèses rigoureuses qui permettent la maîtrise des sens et du mental. Et si c’était cela la voie ? Siddhârthâ, devenu Shâkyamuni, le « sage de la tribu des Shâkya » , n’a pas l’intention d’épargner sa peine. Pendant cinq ans, accompagné de quelques compagnons, il pratique un jeûne quasi complet et s’adonne à des exercices de yoga parmi les plus difficiles. Il n’a plus que la peau sur les os, ses yeux sont sans éclat, il marche avec difficulté, mais il n’a toujours pas trouvé la réponse qu’il cherche. C’est alors qu’un jour, le dieu Indra lui apparaît. Il tient dans ses mains un luth à trois cordes. De l’une, qui est détendue, ne sort aucun son. L’autre, trop tendue, casse quand on veut la faire vibrer. Mais la troisième, convenablement réglée, produit un son agréable. Siddhârthâ comprend que seule « la voie du milieu » est libératrice. Son optique change. Il accepte un plat de riz que lui offre Sujâtâ, une jeune paysanne prise de pitié devant sa maigreur. Il se trouve près d’une rivière non loin de la ville actuelle de Gayâ. Il prend un bain, lave son vêtement et va s’asseoir contre un arbre pippâl, une sorte de figuier [nommé depuis ficus religiosa].

- V - La méditation sous l’arbre. Les tentations de Mâra. L’Eveil

Voici plus de cinq ans que Siddhârthâ a quitté le palais de son père, son épouse, son fils, les danseuses, les fêtes et les illusions. Les voici assis contre un arbre dans la vallée du Gange. Sa mère s’était appuyée sur un arbre pour lui donner naissance. C’est maintenant la pleine lune de printemps, il a le visage tourné vers l’est. Il entre dans une longue méditation en quatre étapes. Il s’approche de l’Eveil, est en passe de devenir le « Bouddha ». Mais Mâra, dieu de la mort lié aux ténèbres, prince des démons, ne veut pas qu’un sage lui enlève ses pouvoirs sur les humains et sur le monde. Il lui envoie des créatures démoniaques, des monstres venus de l’enfer pour l’effrayer. Rien n’y fait. Siddhârthâ reste impassible, assis, les yeux mi-clos, les mains l’une sur l’autre. Furieux, Mâra cherche un autre moyen d’ébranler son impassibilité. Comment troubler en profondeur la sagesse des hommes ? « Approchez mes filles ! » dit Mâra. Elles se nomment Désir, Plaisir et Passion et ont la réputation d’être irrésistibles. Mais l’homme assis sous l’arbre n’est pas plus retourné par la libido que par la peur [qui proviennent de la même source : l’absence de détachement]. Doucement, sereinement, Siddhârthâ touche alors la terre de la main droite. Il la prend à témoin qu’il a résisté à toutes les épreuves envoyées par Mâra. [Peintures et sculptures le représentent ainsi, la main tendue vers le sol qui nous soutient et qui devient le complice de sa réalisation]. Il médite toute la nuit assis contre l’arbre. Lorsque l’aube paraît, il est devenu le Bouddha, l’Eveillé. Il a 35 ans. Il restera sept jours au même endroit en posture de méditation. Une fois, un orage éclate. Alors, un serpent sacré nâga se glisse derrière lui et déploie des sept têtes afin de l’entourer et de le protéger.

- VI - L’enseignement des quatre vérités

Dans un coude du Gange [Gangâ, la déesse descendue des cieux et dont la violence a été amortie par la tête de Shiva], se déploie la ville sainte de Bénarès couverte de temples. Etait-il possible au Bouddha d’aller y transmettre les vérités que la méditation sous l’arbre lui avait permis de trouver ? Il fait un autre choix. Non loin, mais sans les foules, les prêtres et le tintamarre, il y a un parc où les gazelles paissent dans une douce atmosphère. Le Bouddha y retrouve les cinq compagnons des temps où il accomplissait les dures macérations qui l’avaient conduit aux franges de la mort. Devant eux [et pourquoi pas également à l’usage des gazelles qui font partie de l’ensemble des êtres vivants ?], il prêche les Quatre Vérités qui sont le point de départ de la mise en branle de la Roue de la Loi - Dharmachakra. La Noble Vérité de la Souffrance « La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l’on n’aime pas est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est souffrance. En résumé, les cinq agrégats d’attachement sont souffrance. »

  • La Noble Vérité sur l’origine de la souffrance : « C’est cette soif qui produit la renaissance, le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve un nouveau plaisir ici ou là, c’est-à-dire la soif des plaisirs des sens, celle de l’existence et du devenir et celle de la non-existence. »
  • La Noble Vérité de la cessation de la souffrance : « C’est la cessation complète de cette soif, l’abandonner, y renoncer, s’en libérer et s’en détacher. »
  • La Noble Vérité de la voie qui mène à la cessation de la souffrance : « C’est la voie octuple, c’est-à-dire la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, le recueillement juste. »

Il s’agit donc d’abord d’un constat, non d’une révélation venue d’une divinité : la souffrance domine l’existence. Toutes les religions, toutes les pensées le savent même si le petit prince a mis du temps avant de le découvrir. Dès la deuxième vérité, le Bouddha se distingue des autres croyances : l’origine de la souffrance ne provient pas du caprice des dieux ou d’un quelconque péché originel. Elle est en l’homme dans ses désirs, sa soif. La progression est logique avec les deux dernières vérités : faire cesser la souffrance, puis le point le plus important : les moyens qui conduisent à la cessation [de la souffrance] et qui impliquent toutes les capacités humaines (morales, psychologiques, physiques, spirituelles)

- VII - L’enseignement. Le retour au palais du roi

Une fois les Quatre Nobles Vérités révélées à ses premiers disciples, le Bouddha entreprit de les transmettre aux populations qui vivaient dans cette partie de la vallée du Gange. Pendant quarante-cinq ans, il marcha et prêcha dans une région grande comme la Suisse, correspondant à une partie de l’état actuel du Bihar [L’origine du nom est vihâra, monastère bouddhique] et de l’Uttar Pradesh. Il fonda les premières communautés monastiques dont les membres venaient de toutes les classes de la société. Il accepta de mauvaise grâce la présence de femmes. Il dut aussi bien faire face à des querelles internes qu’à des hostilités suscitées par des brahmanes qui voyaient en lui un rival dont le rayonnement entraînait les foules, et qui contestait l’existence des castes. Il réglait les difficultés par la douceur, parfois grâce à des miracles. Mais son arme principale restait la rigueur de ses raisonnements. Le Bouddha n’avait pas oublié sa famille qu’il avait quittée six années auparavant. Il annonce son retour. La ville est en fête pour accueillir le prince devenu moine selon une des prophéties des devins, à la suite du rêve de l’éléphant blanc. Son épouse a du mal à accepter la métamorphose de celui qui l’avait quittée après tant d’années de bonheur, mais devant son rayonnement, elle finit par s’incliner et par accepter que leur fils Râhula suive la voie du renoncement préconisée par son père. Il fit dès lors partie de la communauté. Il restait ensuite au Bouddha à retrouver sa mère qui était décédée alors qu’il avait sept jours. Elle s’était réincarnée dans le ciel d’Indra. Le Bouddha s’y rendit. Il y demeura trois mois afin de lui transmettre toutes les subtilités des Quatre Vérités et de leurs conséquences

- VIII - La transmission de la doctrine

La communauté monastique, le sangha* grandit années après années autour du Bouddha qui transmet la doctrine : le dharma. Quand quelqu’un devient bouddhiste, il prend refuge dans les trois joyaux : Bouddha, dharma, sangha. La marche est essentielle. La marche physique dans cette fertile vallée du Gange aux saisons contrastées : brûlures du dieu Soleil [Sûrya], pluies torrentielles de la mousson, vents froids de l’hiver. La marche est également celle de l’enseignement. Il faut avancer afin de libérer les êtres de la souffrance. Le Bouddha ne rompt pas frontalement avec les croyances fondées sur le Veda, il ne nie pas l’existence des dieux, pas plus qu’il ne l’affirme, mais il juge que le rituel n’est pas capable de venir à bout des souillures : « Si les ablutions suffisaient à effacer les impuretés, alors toutes les grenouilles et les tortues d’eau obtiendraient le ciel ». Il prêche sans se préoccuper de la hiérarchie des castes. Il refuse de répondre aux questions ontologiques dont débattent les lettrés dans cette Inde qui aime tant les spéculations. Voici un épisode significatif. Alors que le Bouddha séjourne au bord d’un étang aux lotus, un jeune religieux errant d’origine brahmane, attiré par la réputation de sagesse qui l’entoure, vient s’asseoir à côté de lui. Il demande : « À votre avis, Maître, l’univers est-il éternel ? Pensez-vous que cette opinion seule est la vérité, que le reste n’est qu’absurdité ? » Le Bouddha répond négativement. Le jeune brahmane alors de demander : « l’univers est-il non éternel ? » Réponse : « Je n’ai pas dit que l’univers est non éternel. » Les questions se succèdent : « L’univers a-t-il une limite ou l’univers est-il sans limite ? « « Le principe vital et le corps sont-ils la même chose ou sont-ils deux choses différentes ? » « L’être libéré existe-t-il après la mort ou n’existe-t-il pas après la mort ? » Réponse : « Je n’ai pas dit que cette opinion seule est la vérité, que le reste n’est qu’absurdité. » À ces questions essentielles, le Bouddha récuse la réponse positive, la réponse négative, la réponse positive et négative et, même, la réponse ni positive, ni négative. Il utilise souvent cette image : si un homme est blessé par une flèche, à quoi bon se demander d’où vient la flèche, qui l’a envoyée. Il faut d’abord extraire la flèche et le guérir. Pendant la saison des pluies, le Bouddha aimait se rendre sur le Pic des Vautours à Râjagira. Un texte raconte qu’un jour, il y reçut la visite du dieu Brahmâ qui lui offrit une guirlande de fleurs et lui demanda de recevoir son enseignement. Le Bouddha prit une des fleurs et la fit tourner en souriant, sans dire un mot. Les écoles chan (tchan) et zen du Mahâyâna se servent de ce symbole pour montrer que la méditation est plus importante que la spéculation.

- IX - Le mahâparinirvâna

Le Bouddha a maintenant quatre-vingts ans. Il marche et prêche depuis quarante-cinq ans. Fatigué, il sent venir l’heure de la mort. La mort, dont nul n’échappe, même lui. Il marche pour la dernière fois vers Kushinagara [non loin de l’actuel Gorakpur] . Il demande à Ananda, un de ses disciples préférés qui le suit depuis le début et qui lui succèdera, de lui préparer une couche entre deux arbres. L’arbre qui est le témoin de sa naissance, de son Eveil et de son départ. Le Bouddha s’allonge sur le flanc droit, la tête au nord et le visage vers le soleil couchant. Il dit à ses disciples : « Moines, écoutez-moi bien maintenant. Tous les composants de l’être sont éphémères. Luttez avec attention et ardeur » Puis il entre dans le grand nirvâna définitif, le mahâparinirvâna. Beaucoup de ses disciples se lamentent. Mais celui d’entre eux qui a atteint la libération dès cette vie reste impassible. Il sait que le départ sans retour dans le cycle des renaissances doit être considéré comme une délivrance. Conformément à la tradition de l’Inde, le corps du Bouddha fut brûlé. Quelques reliques furent conservées afin qu’elles servent de support au cheminement du fidèle qui suit la voie du détachement vers la lumière du nirvâna. Aucun mot ne peut la décrire. Mais peut-être qu’une fleur tournée doucement par une main de compassion, sous le ciel terrestre, peut la suggérer…

L’UBF remercie tous les amis qui ont apporté leur aide bénévolement, en particulier les graphistes Alexandre Labalette et Hubert Delamarre, qui ont réalisé les affiches et le programme.

Documents à télécharger

  • Programme du spectacle (PDF, 401.8 kio)
    Spectacle inédit, présenté le 16 mai à l’Hôtel de Ville de Paris, dans le cadre de Vesak 2009.
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