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« Le Soutra de l’estrade du don de la loi »

Dans ce texte fondateur du bouddhisme Chan (Zen en japonais), Hui Neng (638-713), de son estrade, enseigne à son auditoire que toute souffrance vient de l’attachement que l’homme porte à son moi puis au monde, un dualisme qui pourtant « n’est pas ».

Il enseigne aussi que le respect des préceptes de la morale, la patience, l’énergie, la sincérité du cœur et l’attention - dans le détachement du moi et de toutes choses, êtres et pensées, sans jugement discursif et dans le silence de la pensée - peuvent conduire à la compréhension subite de la vacuité totale de la nature. « Voir la nature et être immédiatement Bouddha » est au cœur de la leçon de Hui-Neng.

Un Bouddha n’existe que par lui-même, sans cause, sans condition, sans moi, sans mien et sans refuge : libre. Seul le silence est sans écho. Calme est le Nirvana…

Dans les notes et commentaires qui accompagnent sa traduction, Françoise Motel (ancienne élève de l’Institut national des langues et civilisations orientales) s’est attachée, afin de rendre la pensée de Hui Neng plus accessible, à retrouver et à citer les textes essentiels du canon bouddhique indien auxquels il fait allusion : soutras du Diamant, de Vimalakirti, de l’Ile de Lanka, du Lotus de la Bonne Loi, etc.

Ce livre est le résultat de nombreuses années consacrées à l’étude de textes du bouddhisme ancien du Petit Véhicule et de celui du Grand Véhicule.

Traduit et commenté du chinois par Françoise Morel

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