Han Shan est un des plus grand poète bouddhiste et un des plus intéressant. Il vivait en ermite dans les monts Tien Taï. On raconte qu’il écrivait ses poèmes sur les murs, les parois des cavernes, les feuilles des arbres. Dans sa poésie, il parle de sa vie à Montagne Froide, qui est à la fois un lieu physique et mythique. Sa parole est toujours pure, lumineuse. Elle exprime l’ extrême fluidité du monde, la fragilité des êtres et des choses. La pratique de tchan (le zen), lui a permis de réaliser une certaine transparence au monde, et il décrit l’univers où il vit, tel qu’il lui apparaît, dans sa simplicité originelle, en dehors des calculs de l’ego et des méandres du mental. Curieusement, il fut aussi un des principaux inspirateur du mouvement « beatnik ». Ce sont le poète et sinoloque Gary Snyder et son ami Jack Kerouac qui le firent connaître en Occident. Kerouac lui a d’ailleurs dédié un de ses plus beaux récits : « les clochards célestes ».
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